Chers zzzamis du Parler Brruxellois, masskes en kadeikes, goeiendag bonjour !

Ojourd’hui pour contunuer ma série de balades d’été, j’ai rendez vous avec Serge Dehaes, l’artiste qui a dessiné la pochette de notre cd « De Braave Joenges en e Braaf Masske ». Et pour ça, j’ai pris mon auto pour aller le retrouver dans son atelier de Neder-Over -Heembeek.

Bonjour Serge. Merci que tu veux bien me trouver pour un. Interview. Je suis sûr que ça va intéresser beaucoup de nos lecteurs. Je voudrais d’abord que tu m’expliques un peu ta jeunesse, ton parcours à l’école, etc…

Avec plaisir Alain ! Tu vois, je ne me considère pas vraiment comme un Bruxellois, bien que j’y sois né et que j’y vive et travaille. Je suis né à l’hôpital St Pierre. Mon père était un vrai Bruxellois. Ma mère aussi. Mais francophone pure et dure et elle en avait conclu   que le néerlandais et le Bruxellois étaient des langues proscrites et je me suis retrouvé francophone unilingue. Par « accident de snobisme »……

En fait, ce sont plutôt mes grands- parents qui sont des vrais de vrais : ma grand-mère a vendu des fripes sur le Vieux Marché pendant 50 ans et ils habitaient avec mon grand-père qui était chauffagiste rue de la Rasière. Et donc bien sûr, eux parlaient le Bruxellois sous toutes ses formes.

(Il me montre une splendide photo de ses grands- parents sur le marché, prise juste après la deuxième guerre mondiale. On y voit en arrière- plan les baraquements du Secours Populaire).

 Mon autre grand-mère était blanchisseuse et mon autre grand père était policier à la police de Bruxelles. Mes parents habitaient Neder- over- Heembeek et c’est dans cette commune que j’ai fait mes premiers pas à l’école. A la maison, on ne parlait pas le Bruxellois, ma mère jugeant ce parler trop populaire et   pas assez « distingué ».

Oh, Serge, je ne connais que trop bien cet aspect des choses. Combien de fois ne m’a-t-on pas dit : « je comprends le Brussellois mais ne le parle pas parce que c’est une langue….vulgaire…… ». Et à cela je réponds systématiquement qu’une langue ne peut être vulgaire. Ce qui peut être vulgaire sont les idées qu’on exprime. Enfin, soit, reprenons ton histoire si tu veux bien.

Oui, quand j’étais enfant, j’aimais beaucoup les bandes dessinées mais je n’avais pas beaucoup d’argent pour m’en acheter. Donc j’ai pris le parti d’en copier : j’ai entièrement copié un album de Chick Bill de Tibet, planche par planche. Puis un deuxième que je n’ai pas terminé….Ca prenait un temps fou !

Ah oué, ça je pense….quel boulot !

Le virus du dessin m’avait contaminé et  à 15 ans, j’ai pu convaincre mes parents de m’inscrire aux Beaux- Arts en humanités  artistiques. Et j’ai eu la chance de rencontrer des enseignants fabuleux qui parvenaient à mêler l’art à leur matière. Même en math, ils y parvenaient ! Bien sûr, mes parents (ma maman surtout…) tenait à ce que j’ai un vrai métier et elle m’a poussé vers l’architecture. Mais, j’ai toujours eu – même maintenant – un vrai problème avec la perspective jusqu’au point d’être carrément humilié par un prof qui avait pris mon travail en exemple de ce qu’il ne faut pas faire….devant toute la classe……

La bande dessinée restait mon espoir mais quand j’ai voulu m’inscrire à l’Académie des Beaux-Arts de Bruxelles, on m’a dit qu’on n’y enseignait pas la bande dessinée.

Espoir déçu mais je me suis rabattu sur une section qui enseignait la communication visuelle (la publicité, le graphisme,  etc….).

Finalement, le dessin, je l’ai appris sur le tas en m’inscrivant à des cours du soir.

D’ailleurs, récemment je me suis inscrit à l’académie de dessin de Molenbeek st Jean.

Ah oui, je connais bien…rue Mommaerts….c’était le lycée, l’école des filles…un splendide bâtiment …tout comme l’athénée Royal à la rue de la Prospérité où j’ai fait toutes mes années d’école du jardin d’enfants jusqu’aux humanités.

Après mes études, j’ai même été assistant d’un enseignant dans cette section….Avec le recul, j’étais bien trop jeune pour avoir cette fonction mais bon, j’ai fait de mon mieux et je pense que ça ne s’est pas trop mal passé.

Mais bien sûr….j’en suis persuadé ! Et ensuite….. ?

Il y a maintenant déjà 35 ans, j’apprends que Philippe Geluck, le papa du « Chat », cherche un coloriste. Il venait de se séparer de la personne qui occupait cette fonction précédemment et ça m’intéressait. Ca me faisait en quelque sorte rentrer dans la bande dessinée, même si ce n’était pas par la porte principale. On était deux à postuler pour le poste et j’ai eu de la chance : c’est moi qu’on a choisi !

Je continue à le faire avec un énorme plaisir et j’ai pu, sur la distance, quelque peu modifier les règles de coloration établies à mon arrivée. De toutes façons, en 35 ans, il y a des choses qui changent partout….donc pourquoi pas au niveau des couleurs…..de nouvelles couleurs, des couleurs qui sont plus « modernes », en adéquation avec le temps…des choses comme ça….c’est intéressant. Bien sûr je ne me limite pas à cette collaboration. J’ai réalisé plusieurs livres de bandes dessinées et de littérature jeunesse chez des éditeurs classiques comme Le Lombard ou Casterman mais ma préférence est l’auto-édition .

Cela me permet d’être totalement libre dans mes choix sans devoir me plier à des règles commerciales dictées par un tiers.

J’ai aussi collaboré à diverses choses…toujours avec un grand bonheur.

Oui Serge, parlons un peu de ce bel album de dessins de musiciens « Birdland ». Album qui a permis notre rencontre…..

Oui, tout à fait. Et tu ne le sais pas, mais avant « Birdland », il y avait déjà eu quatre albums sur le même sujet : le dessin de musiciens en concert.
Hélas, je vais te décevoir : là aussi c’était « à compte d’auteur » et ils sont épuisés…..

Aaaah…..tant pis : j’espère que tu me les montreras un jour ……Je suis vraiment abasourdi de voir ces dessins, ces aquarelles de musiciens. En les regardant, j’y vois littéralement  de la musique…comme si j’étais à tes côtés quand tu as dessiné.

C’est d’ailleurs cet album qui m’a poussé à te demander si tu aurais la gentillesse – et le temps – d’illustrer le dernier cd des « Braave Joenges ». Ce que tu as fait avec plaisir. Je pense d’ailleurs que cet épisode fera l’objet d’un article prochain dans la gazette parce que ça vous la peine d’être raconté !

Oui, j’aime dessiner les musiciens pendant qu’ils jouent. Je capte un moment et une ambiance. C’est rapide, impulsif, instantané….comme la musique. Tout à fait le contraire de prendre une photo et de la dessiner calmement au studio. C’est beaucoup moins spontané comme travail.

Et ces paroles m’amènent à te poser la question suivante : je remarque que tu fais beaucoup d’Urban Sketching. Pourrais- tu me parler de cette tendance ?

Ce mouvement existe un peu partout  dans le monde, Ce sont des  groupes qui se sont formés via les réseaux sociaux avec des dessinateurs, amateurs ou professionnels ,  qui se réunissent à un endroit donné, la règle étant de dessiner ce qu’on voit et toujours in situ. 

Dans ces groupes, je n’y rencontre que bienveillance, entraide et amitié. Aucune critique, aucune ligne directive à suivre, pas de leader, juste l’envie de passer du temps agréable en faisant ce qu’on aime.

Au niveau pratique et pour celles et ceux que cela pourrait intéresser, il suffit d’aller sur Facebook et de taper « Urban sketchers Belgium » et on arrive sur la page du groupe. En cliquant ensuite sur l’onglet  « événements », on trouve tous les endroits et les rendez vous à venir. Tu devrais essayer, je suis sûr que cela te plairait !

C’est chouette,, merci je suivrai ton conseil. Mais je vois que tu dessines partout et pas toujours dans des endroits ….touristiques ?

Ben oui, le virus m’a tellement atteint que je ne peux m’empêcher de dessiner ce que je vois et ce que je ressens quand je suis assis dans un parc, sur une terrasse, dans un restaurant !

A côté de ça, je fais aussi des illustrations d’articles pour différents journaux., la principale collaboration étant La Libre Belgique.

Parlons un peu de tes projets si tu veux bien …..

Pour l’instant, je sors d’une série d’expos et je viens de publier un album de dessins « les Plus Beaux Bisous du Monde », disponible via le site internet www.lesbellesdiffusions.com – onglet Chez Yvette. Et ma prochaine expo de dessins et peintures sera en compagnie de la sculptrice Laurence Remacle à la Secret Gallery . Le vernissage se  déroulera le 11 octobre prochain  à 18 heures. L’expo   les 12 et le 13 octobre de 12 à 18 heures.

L’adresse ? 17, avenue Paul Hymans à 1200 Woluwe St Lambert.

Et bien, merci beaucoup Serge pour cet agréable moment en ta compagnie. Je vais me permettre de donner toutes les coordonnées à ton sujet à nos lecteurs afin qu’ils puissent profiter de tes talents à l’avenir, afin qu’ils puissent apprécier tes qualités artistiques. A très bientôt…que ce soit à un concert ou qui sait à un événement d’Urban Sketching : j’avoue que ça me tente……

Avec grand plaisir, Alain ! A bientôt !

Vous pouvez trouver Serge Dehaes de différentes façons :

– sur Facebook , sur sa page à son nom

– sur son site internet  www.sergedehaes.be

Je me permets d’ajouter que son site est vraiment très bien ficelé, on peut y admirer de nombreuses œuvres, il y a un agenda des événements auxquels il participe, une bibliographie….on saurait pas mieux faire si on voudrait !

Voilà ….fini pour cette gazette….. J’espère qu’elle vous a plu.

 

N’hésitez sourtout pas à la partager auprès de vos amis, de vos connaissances, de la faire connaître à celles et ceux qui aiment le parler Brusselois sous toutes ses formes et n’hésitez pas non plus à nous envoyer un petit message pour nous donner votre avis, nous proposer de nouvelles idées de sujet. Mais pas op, attention : les habituelles zieverderââ qu’on trouve sur les réseaux zosiaux, ça on a pas besoin nawo !

Alleï salut en de kost, à la prochaine !

Chers zzzamis du Parler Brruxellois, masskes en kadeikes, goeiendag bonjour !

Vandoeg vè ons zaumer wandelinkskes vouch te daun, èm ek rendèz vous mè Serge Dehaes , den dââne dé d e  pochette van onze lèste cd “De Braave Joenges en E Braaf Masske” getiekend eït !

En douveuï èm ek maan kouch gekpakt vè em in zaanen ateliè in Neder-Over- Heembeek te bezeuke.

Dag Serge. Ne gruute merci da ge e moment gevonnen èt in aave program vè nen interview vè de DBJ Gazet. Ik zaain zeikerst da er veul méése g’interesseit zulle zaain.

Mè veul plezéér Alain ! Ge weut, ik zaain echt ni zeiker da’k nen echten Brusseleir zaain…mo ik zaain wèl in Brussel gebaure (in St Pierre), ik wuun en ik werk er uuk. Ma pa was nen echten Brusseleir. Ma ma uuk…mo dei was “unilingue” Frans en ze was ervan zeiker da Vloms en Brussels echt nie  moeste gesprauke weude. Ik zaain dus “unilingue francophone” geweude. Deuï “nen accident de snobisme”, in zeikere zin….

Mo al maan gruutââvers woere echte Brusseleirs : ien van maan bommas verkocht kliere op den Aâ mèt en maanen bompa was chauffagist en ze woende in de rue de la Rasière. (Eî loet ma een hiel schuun foto zéén van zen gruutââvers op de mèt mè de barakke van de “secours Populaire“ van achter, gepakt jucht noe den aurelocht). Man ander bomma was blanchisseuse en eure man was nen agent in de polis van Brussel.

Maan ââvers woendege in Neder-over) Heembeek en ik zaain dou no’t schaul gegoen. Thoeis was er gi Brussels ’t uure want da was een volkstoel en ni “gedistingeit”……

Oye, Serge…ik weï te gaud wa da ge wilt zegge. Hoeveul kiere èmme méése ma gezeit : “Ik verstoen Brussels mo da wil ek ni spreike want da’s een “vulgaire” toel….. En ik antweur do direct op dad een toel ni vulgair kan zaain….mo wèl de gedachte da’g’oeit sprèkt ! Enfin, ja…loet ons mo vouch goen, as ge wilt ……

Ja ! As ek ket was ik leisde geire stripboeke “bandes desssinées” mo ik ââ gi geld vè ze te kuupe. Ik zaain dus begost mè d’er te kopieire : ik èm nen hielen boek van Chick Bill van Tibet gecopieït, alle tiekeninge. Den nen twiede mo da’k rap gestopt èm…..da pakte zouveul….te veul  taaïd !

Aah, ja, da pââs ek….wad e werk !

’T bichke van tiekene ââ ma vast en on 15 joer èm ek on maan ââvers gevroegd van mâ in in een “section artistique” van de Beaux Arts  in te scchrraïve. En ik èm echt geluk g’had da’k do hiel goeie professeurs ââ dé in al eule lesse (zeulfs mathematik !) kunst koste bââstoumpe ! Nateurlaaïk man ââvers (sourtout ma moema….) waaïe da’k éét zou liere dé kost déénen in ’t leive en ze wââ da’k vè architekt  zou liere ! Mo ik èm altaaït (nââ nog altaaït) moeite g’had mè perspectééf zoudoeneg dat er op nen dag nen professeur ma werk gepakt eit vè te waaïze on d’ander hoe dat et ni moest ….veuï de giel klas……

Stripverhoele tiekene bleif nog altaaït in maane kop mo as ek ma wââ inschraaive in d’Academéé vè Schuune Kunste in Brussel èmme ze ma gezeït de er gien klas was doveuï.: da bestond allien mo op papéé. Ik èm ma dus moete in een ander “branche” inschraaive : “publicitaaït, grafisem, enz…). In faaite èm ek allien liere tiekene en uuk op oevendschaul. Ni zou lank lein èm ek ma in ’t academéé in Meulebeik ingeschraaive.

Ah ja ik ken dei schaul….in de rue Mommaerts….da was de masskesschaul in Meulebeik…een hiel schuun batiment…..gelakkes den Athénée van de rue de la Prospérité wou da’k al maan schauljoere gepasseit èm : van de kinderschaul to maan 18 joer).

Nou maan steudes èm ek e tâtche as “assistant” van nen professeur in  ‘t acadèméé gewerkt….en nââ mèt de joere pââs ek da’k veul te joeng was vè da te daun mo ja, ik èm maan best gedoen en da’s uuk ni slecht gevalle.

Mo ja, ….ik zaain er zeikerst van ! En dèn…..?

Awèl, da’s na al 35 joer da’k kom   te weite da Philippe Geluck, de poepa van “le Chat”, ne neuve colorist zuukt. Da intèrèsseïde ma want vè maa was da zou een bekke in de weirelt van de “bande dessinée” binne te kunne, uuk was et ni deuï de veu deuï. Me woere getwéénet vè de ploch mo ‘k èm chance g’at: z’èmme on mââ gekauze !

Ik daun da nog altaaït mè veul plezéér en deuï de joere èm ek de reigels dé in et begin bestonde, een bekke kunne verandere.

In alle geval, in 35 joer zaain er veul dinges dé verandere…euveral…donc,  vè wa ni vè de coleure…? Neu coleure, coleure dé er moderner oeit zéén mè de periode….zouken dinges…en ’t ès da dé tof ès.

Nateurlaaik èm ek nog andere dinges gedoen. Ik èm boeke gemokt (stripvoerhoele en boeken vè ’t joenkheit) bei klassééeke oeitgeivers (le Lombard of Casterman) mo wa da’k lééver daun ès boeke zeulfs editeire. Zou zaain ek lééber van maan keuze en ik moen no néémand ni leustere.

Ja Serge, mo vertel ies euver daane schuunen boek “Birdland”, nen boek mè tiekeninge van muzikanten……

Ja zeikerst ! Wa da ge ni weut ès dat er al véér andere boeken verscheine woere mè tiekeninge van muzikante, in optreides getiekend. Mo, hélas, deï zaain al allemo oeitverkocht : ge  kunt ze nemi kuupe……

Aie,….enfin….ge moet ze ma toch neki loete zéén ! As ek daan boek vè den ieste ki zag, zaain ek bekanst van maane stoel gevalle…al dei tiekeninge, dei aquarelle van muzikanten ! As ek ze bezéén zéén ek muzéék…perzééns da’k nèfest ââ zat as ge deï getiekend èt. D’alleurs, ’t ès daan boek dé ma gestoempt eit vè a te vroege of ge de pochette van de lèste cd van “De Braave Joenges” wââ moeke. Wa da ge mè plezéér gedoen èt. Ik paas da ‘k doueuver in een volgend artéékel van de gazet goen schraaive…da’s echt de moeite van da te vertelle !  

Ja, ik tieken geire muzikante teswaailes da ze speile. Ik capteir et moment en d’ambianz. Rap, direkt, spitteg…gelakkes et muzéék. Gieleganst anders as ne foto pakke en da op et gemak in d studio te tiekene en te schildere.

En da dau ma pââse op éét anders da ge reigelmoeteg doet : Urban Sketching. Wad ès da vi éét ?

Da bestoet euveral in de weirelt, da zaain groepe méése  op internet dé soeme komme , tiekeneirs, schilders, professionneile of amateurs. Ze geive eule rendè vous euveranst en d’ienegste reigel ès da ge moet tiekene wa da ge zéét en altaaït ter ploche. In dei groepe ès er gien concurrenze , allien mo vriendschap en hulp. Gi kritéék uuk ni, ge doet wa da ge wilt, giene chef, jucht goesting vè toffe momente te passeire te soeme en daun wa da alleman geire doet.

Vè da wei te vinne moeï je jucht op Facebook goen, “Urban sketchers Belgium” in tikke en ge komt op de meur van daane groep. Den moei je “Evenemente” selectionneire en ge vindt al d’informoeze da ge wilt euver ploche woe da ze goen goen.

Ge moet dat ies probeire, ik zaain zeikerst da ge da geire zoeit èmme !

Awèl, ik goen neki aave conseil volge. Mo ik zéén toch da ge euveral en van alles tiekent, ni altaaït  op stroet ?

Ja, da ’s woe, ik èm da zoudoeneg geire da’k euveral tieken woe da’k goen. Ik tieken wa da’k zéén, wa da’k veul..op een terras, in ne restaurant, euveral !

En doubââ moek ek nog illustroezes vè verschillende gazette, onder andere in de “Libre Belgique”.

Kund ons uuk een bekke euver de toekomst van Serge Dehaes vertelle ?

Ik èm jucht nen neuven boek gemokt, nen boek vè de kingere : “Les Plus Beaux Bisous du monde”, da ge via internet kunt kuupe : www.lesbellesdiffusions.com – onglet Chez Yvette. En ik daun nog een exposééze van maan tiekeninge en maan schilderââs (soeme mè Laurence Remacle, een “sculptrice”) in de Secret Gallery.

De vernissage ès op 11 okteuber on 18 eure en d’exposééze zeulf op 12 en 13 okteuber van 12 to 18 eure. D’adres ès in 1200 St Lambrechts Woluwe op 17 d’aveneu Paul Hymans .

Awèl Serge, nen dikke merci vè da tof moment mè ââ. Ik goen al d’informoeze euver ââ on de leizers deuï geive,  da’s â kunne volge en al wa da ge doet kunne zéén.

Tot ien van deiz doege, op ne concert of een séance urban sketching, ik moen zegge da’k da wil probeire……

Mè veul plezéér alain ! tot binnekeut !

Ge kunt Serge Dehaes op verschillende manéére weivinne :

Ik wil er jucht baa zegge da zaan saaïte hiel geu iniengestauke ès : ge kunt veul van zaan werke zéén, nen agenda mè d’evenemente woe dat em meï doet, saan blibliograféé….ge kunt ni beiter !

Voilà zi…..Gedoen vè deize ki…..’T ès t’haupe da ge ze zeiker geleizen èt. Ge moet ni hesiteire van ze te partageire: on a kameroede, on a kennisse, ze loete leize en kenne on méése dé geire Brussels uure en leize en sourtout hèsiteï ni van ons e messachke op te steure mè a gedachte en éventuellement mè neu gedachte vè de taukomstege gazette. Mo pas op, attention: de gewuunen brol en de zieverderââs en stoumme kommentairs van op Facebook, dad èmme me ni van daun nawo !

Alleï, salut en de kost en tot de noste ki !