Masskes en kadeikes, chers zzzamis du Brusselois, bonjour goeiendag !

Avant de contunuer l’histoire du magasin Hirsch & Cie, j’ai deux petites choses à vous spliquer.

D’abord, je voudrais dire merci aux quelques personnes qui m’ont contacté pour me faire un compliment sur la première partie de l’histoire de Hirsch. Ca m’a fait beaucoup fort plaisir !

On m’a ossi dit que c’était dommage que j’avais pas ajouté de photos.

Mais là, voilà pourquoi : d’abord, si je prends des photos du livre, je risque d’avoir des remarques et même des ennuis venant de la part de l’éditeur et de la personne qui a fait ce livre. Et puis, si on va sur internet pour trouver des photos, celles là ossi sont liées à un copyright (le copyright c’est pour dire que c’est justement pas « right » de copier….).

Et comme ni « De Braave Joenges » ni moi n’ont l’envie ni les possibilités de payer pour ce genre de choses, je me suis abstenu de pas le faire. Et donc j’ai pas fait ce que je pouvais quamême pas.

A part ça, libre à vous si vous voulez des photos d’aller schnuffeler sur google en tapant « Hirsch & cie Bruxelles » et vous allez avoir toutes les photos disponibles !

L’ôt chose c’est qu’en écrivant la suite de mon histoire, c’est que j’ai constaté qu’il y en avait encore de quoi faire un troisième épisode (déjà écrit d’ailleurs….) et donc la semaine prochaine , ce sera vraiment la fin (dans les deux sens du terme) de Hirsch & Cie.

Allé, vous êtes prêts pour la suite de l’histoire de « Hirsch & Cie » ?

Oué ? Hé ben, on est chemin : suivez moi, on est de retour dans la rue Neuve !

Léo Hirsch décède en 1906 , son fils Isaac un an après et y tout un roemalage juridique pour permettre que les activités puissent continuer jusqu’à la majorité des petits fils de Léo., en 1922.

Mais beaucoup plus intéressant, c’est la façon dont fonctionnait la maison. Après la première guerre mondiale, les affaires reprennent et Hirsch connaît même une nouvelle période faste.
Dans les années trente, on comptait entre 500 et 600 ouvriers , sans compter les vendeurs et les employés.

Chaque catégorie (ouvrières, vendeuses) était également classifiée suivant ses capacités : celles qui faisaient les manches ne faisait pas les corsages ni les jupes.

Et c’était la même chose dans chaque section de la manufacture, tant pour les robes que pour les fourrures.

Et on ne faisait que du « sur mesure »…..il fallait donc souvent rembourrer les mannequins en bois afin d’obtenir la stature exacte de la cliente.

Les chefs d’atelier avaient la tâche d’obtenir assez de commandes pour que l’atelier tourne à plein régime et il était assez fréquent (surtout en hiver) qu’une partie du personnel n’ait pas de travail. Seules les ouvrières les plus anciennes travaillaient toute l’année.

Le personnel était essentiellement masculin et s’occupaient surtout des tailleurs, des manteaux et des fourrures.

Quant aux vendeuses, elles étaient payées « à la vente » avec un fixe assez bas. C’était le principe de la « guelte », un pourcentage attribué au vendeur en fonction de la nature et de la quantité d’articles vendus.

Leur aspect extérieur était très important et elles avaient l’obligation d’être tout le temps impeccablement vêtues, en restant sobres et en mettant en valeur non elles-mêmes mais la cliente qui était devant elles.

Elles étaient donc invariablement habillées de bleu marine ou de noir, de blanc en été. Elles pouvaient porter de beaux bijoux mais toujours en restant sobres.

Une fois par saison, elles avaient droit de se faire faire une robe ou un tailleur, en ne payant que le « prix couché », : le prix coutant et le bénéfice sur le tissu, sans le bénéfice sur la main d’œuvre.

Au niveau des jours de repos, les employés avaient droit au jour de congé le dimanche et pouvaient prendre deux semaines de vacances au mois de juillet, jusqu’à la deuxième guerre mondiale.

En 1930 la maison Hirsch connaît un problème avec les ouvriers étrangers. Enormément de Polonais travaillaient alors dans la confection. On venait d’instaurer la journée des huit heures et les ouvriers tailleurs belges refusaient de prester des heures supplémentaires. S’en suit un conflit assez compréhensible (qui d’ailleurs s’étendait à d’autres secteurs.

Mais parlons un peu de la clientèle….

Le registre de la clientèle en 1920 rapporte deux types de clientes : les clientes particulières (principalement des bourgeoises, mariées à des industriels, des commerçants ou des membres de professions libérales) et les clientes tailleuses (qui étaient-elles mêmes couturières et se fournissaient en tissus).

Il faut savoir que les fournisseurs de la maison Hirsch comptaient parmi les plus grandes maisons parisiennes , anglaises ou allemandes.

Les clientes devaient payer un acompte et verser le solde à la livraison de l’article. Les clientes fidèles possédaient un compte qu’elles réglaient régulièrement (l’aspect régulier du règlement étant fixé par la cliente elle-même en vue de ne pas trop les vexer en cas de rappel trop fréquent et afin d’éviter une perte de clientèle)

La famille royale et l’aristocratie faisaient partie de cette catégorie de clientèle .

Il faut noter que la cliente type n’a pas changé depuis la création en 1869.

Avec la maison Hirsch & Cie, on peut réellement parler d’une maison de Haute Couture.

Afin d’assurer la publicité, les épouses des patrons étaient « obligées » d’acheter et de mettre des robes de la maison. Et ce afin d’attirer l’attention des connaissances et des gens de leur entourage.

En dehors des défilés, les patrons emmenaient des mannequins aux premières de théâtre et d’opéras, aux courses de l’hippodrome de Boitsfort et à d’autres événements mondains afin de faire de la publicité (c’est une méthode inventée par Coco Chanel dans les années trente).

En janvier, chaque année, il y avait une grande mise en vente de blanc (linges de grand luxe, nappes somptueuses, etc…) et Hirsch avait l’habitude de créer des décors somptueux, entre autres en dressant des tables avec de l’argenterie prêtée par la maison Wolfers, des verres et des assiettes d’une grande maison de cristallerie…et d’installer tout ça dans une vitrine le long de la rue Neuve….

Si certains vêtements étaient effectivement exclusifs (pièce unique), il arrivait aussi qu’on fabrique 5 ou 6 modèles identiques d’une même robe vu le succès qu’elle connaissait auprès de la clientèle. Le fait d’en fabriquer plusieurs permettait aussi de diminuer le prix de revient.

Il arrivait aussi que certains modèles vus à Paris étaient copiés pour être reproduits dans les ateliers de Bruxelles.

A la base, les chefs de rayons et les coupeuses qui se rendaient à Paris pour y acquérir des vêtements, disposaient d’un certain budget pour leurs achats.

Il leur arrivait de dessiner des modèles vus aux défilés sans pouvoir les acheter, leur budget étant épuisé.

Cela n’avait pourtant rien d’illégal. Les maisons parisiennes et étrangères faisaient signer un accord d’achat pour un certain montant et en échange, fermaient les yeux sur la production de copies.

Le tout était déclaré à la douane, on en payait les frais d’importation et certains documents et même des étiquettes étaient fournis avec le modèle copié, ce qui permettait une vente en toute légalité.

Voici qu’arrive la deuxième guerre mondiale .

Dès le début de la guerre, la maison se voit contrainte de diminuer les salaires de l’ensemble du personnel de 10%.

Les réquisitions successives de l’occupant font diminuer le personnel chaque année et de 441 personnes en 1938, il ne reste plus que 263 le 31 décembre 1943

Malgré une « certaine compréhension » de l’occupant concernant la réquisition constante de membres du personnel, Hirsch doit introduire une demande spéciale afin de préserver deux voyageurs ou placiers, le comptable et l’ouvrier chargé de la conservation des fourrures. Ces personnes sont indispensables à la continuation de l’entreprise et plus particulièrement le dernier.

Les fourrures (dont un bon nombre sont les fourrures de clientes qui les ont laissé en consignation au magasin suite à leur fuite à l’étranger) doivent être entretenues et traitées à la naphtaline.

Un autre geste de la direction vis à vis du personnel (afin de tenter de les garder en place) : la redistribution d’une partie des bénéfices engendrés sous forme de primes de Noel : 275.000 francs en 40, 160.000 en 41.

Mais le magasin connaît de sérieuses difficultés matérielles. En 1942, les locaux sont pratiquement vides. Etalages, rayonnages, étagères désespérément vides.

On ira même jusqu’à disposer des boites de carton vides sur des rayons pour donner une certaine illusion.

La pénurie de charbon entraine aussi une obligation de fermeture d’une partie des locaux.

On réinstaure des habitudes abandonnées au début du siècle. On distribue chaque jour une soupe à base de pommes de terre et légumes secs, qu’on vend 25 centimes le litre et que le personnel peut emporter pour les membres de sa famille à 75 centimes le litre.

On distribuait également des doses de vitamines A et D (le personnel pouvait en obtenir pour leur famille au prix de 55 centimes la dose.

Chaque semaine, un médecin venait sur place et chacun pouvait le consulter gratuitement en cas de nécessité.

Le système de salaire minimum pour les vendeurs et vendeuses est abrogé au profit d’un salaire fixe non lié au volume de vente.

La durée de la journée de travail en hiver diminue également : on passe ainsi de huit à six heures afin de permettre au personnel de respecter le couvre-feu.

Dès le début du conflit, la maison Hirsch & Cie est considérée comme juive mais n’est pas obligée d’afficher ce statut (il faut savoir qu’il existait à l’époque l’obligation aux commerçants juifs d’indiquer leur appartenance sur la devanture du magasin).

Une note de service donne d’ailleurs des instructions au personnel concernant l’attitude à tenir en cas de visite de contrôle de la part des « autorités ».

On ne trouve nulle part de justification quant à la permission obtenue sur l’absence d’affichage mais il semble qu ’il pourrait s’agir d’un « arrangement » moyennant certains avantages offerts par la direction .

D’autre part, il était dans l’intérêt de tous (et aussi de l’occupant) que la maison fasse les meilleures affaires possibles et la mention « Juif » sur la devanture n’aurait certainement pas aidé.

Après avoir réquisitionné du personnel, l’occupant ne se gêne pas non plus pour réquisitionner des produits, des meubles, des véhicules, des machines. a réquisition s’étend aussi à l’obligation de « vente » de tissus et de vêtements pour les épouses des dignitaires allemands.

On finira aussi par confectionner des uniformes destinées à l’armée allemande

Le maintien d’une certaine partie du personnel en place durant la guerre permit à Hirsch d’atteindre les objectifs fixés par le comité Galopin (comité qui avait fixé les limites de travail des sociétés vis à vis de l’ennemi afin d’identifier les collaborateurs).

A la parution de la loi du 15 octobre 1945 sur la collaboration avec l’ennemi, Hirsch ne fut pas inquiété concernant les diverses réquisitions mais dut se justifier pour la confection de vestes pour la Wehrmacht. Leur argument selon lequel cette confection les aurait gêné en pleine saison et à un prix trop faible fut accepté.

Voilà, fin du deuxième épisode : on se retrouve la semaine prochaine pour la fin (de mon histoire et des magasins Hirsch).

Masskes en kadeikes, chers zzzamis du Brusselois, bonjour goeiendag !

Veuï da’k verder goen mè d’histaure van Hirsh moet ek aaile twie dingskes vertelle.

iest wil ek de meese ne gruute merci zegge dé ma geschreiven èmme vè ma ne kompliment te geive euver dad ieste stuk. Dad ei ma echt plezéér gedoen !

Z’èmme ma uuk gezeit da et een bekke triesteg was da ‘k er gi fotos ââ bââgezèt as » illustration ».

Mo as ek fotos oeit den boek pak, riskeir ek probleime mè de meese dé den boek gemokt èmme. En as ek op internet goen vè fotos, dou ès uuk ne « copyright » (copyright da wil zegge da ge jucht gi recht èt van dei fotos te gebroeike).

En « De Braave Joenges » « en ikke èmme gien goesting of uuk et geld ni vè dad allemo te betoele. Dus ème ek et ni gedoen.

Mo wilde da zeulf zéén, moei je jucht op Google goen en « Hirsch& Cie Bruxelles » tikke en alle de fotos komme op aaven ordinateur.

D’ander dinge da’k wa zegge ès da’k teswaailes da’k de twiede stuk on ‘t schraaive was , èm ek gezéén dad er nog genoeg was vè nen derde épisode te moeke (‘t ès d’ailleurs al gedoen…). Zoudus noste weik zulde ‘t ende van d’histaure van Hirsch kunne leize.

Zeg, zaaie geried vè ‘t vervolg van d’histaure van « Hirsch & Cie » te leize ?

Den zaain me weg : volg ma, we goen no de rue Neuve !

Leo Hirsch leut zaane keis in 1906, zaane zeun Isaac een joer loeter en ze zullen er nen echte roemel « juridique » van moeke vè de winkels eupe te loete totdat de klaanzeuns van Leo in 1922 « majeur » weude.

Veul interessanter vè ons ès hoe da de winkels fonctionneire.

Noe den ieste weirelt eurelocht goen d’affaires wei beiter en me kunne
zeulfs zeggen dat et vè eulen « une période faste » ès.


In de joere dèteg woere er tusse 500 en 600 werkers, zonder d’employés en de verkuupers te telle.

Elke catégoréé (noeisters, vendeuses) woere uuk nog geclasseit suivant eule spécialiteit : dei dé de maave moktege, mokte de beuveste stuk van een klied ni, vè de rokke was er uuk een ander catégoréé.

En da system was van toepassing in al d’ander rayons van de winkel, uuk in de fourrurepaletots.

En ze mokte allien kliere « op moet »…ze moeste dikkes d’houte mannequins rembourreire vè dei oen te passe on de stateure van de kalant.

De « chefs d’atelier » moeste zéén da ze genoeg werke aaie vè eule ploeg en et véél dikkes veuï da er in de winter meese van et personiel gi werk aaie.

Allien « d’anciens » mochte et giel joer dui werke.

Vè de fourreure was dad uuk zu mo doe woeren et een majorité manne dé do werktege.

De « vendeuses » woere on « de commission » betoeild mè nen hiele klaane fixe. Ze noemde da « de guelte », ne « pourcentage » gegauve on de verkuupster volgens wa da ze verkocht aaie en houveul.

Nateurlaaik moeste dei « vendeuses » er chic oeit zéén. Ze moeste altaait impekabel gekliet zaain, mo ni te veul want ze moeste de kalant flaattere en ni on eulen aaige.

Ze moeste dus altaait in ‘t zwèt of in et dounker blauwd gekliet zaain. In de zaumer in ‘wit. Ze mochte wel gebijouteit zaain mo ni te veul…..

Iene ki par saison mochte ze ne rok of ne tailleur loete moeke in de winkel en betoeilde den allien mo de « prix couché » : wa da ta kostege en de bénéfice op et stof, mo zonder bénéfice op et werk vè et te moeke.

Vè de congeïs kreige d ’employéés ne dag congei op zondag en uuk twee weike gruute congeï in juillet tot et begin van de twiede wereilt eurelocht.

In 1930 begint er e problèm mè de vreumde werkers. Veul van dei werkers bei Hirsch komme oeit Poland.

Et begost jucht mè de « Journée des huit heures » en de Belge waaie gien euvereure moeke. Wa da d’ander wèl deïe….

Do komt nateurlaaik reuze in de ploeg van (en da goet een bekke euveral gebeure..ni allien bei Hirsch)

Mo leut ons een bekke euver de kalante spreike…

De register van de kalante in 1920 sprèkt euver twee seute kalante : « les clientes particulières » (miestal burgers getrouwd mè raaike « industriels »,
winkelééers of zeulfs vraave van avokaute en zou) en de « clientes tailleuses » (dé zeulfs kliere moktege en dé allien mo stoffe kochtege).

De fournisseurs van Hirsch woere allien mo gruute noème in Frankraaik, in Ingeland of Dochland.

De kalante moesten nen acompte betoele en de rest on de leivering van et stuk. De goeie kalante aaie een reikening da ze « reigelmoeteg » betoeilde (daan « reigelmoeteg » hounk veul af van de kalant zeulf : et was zeiker de poletéék ni van Hirsch van ne kalant koed te moeke mè te veul achter et geld te zitte..mè de schrik da daan kalant nemi wei kwamp).

De « famille royale » en andere huug geplaceide meese woere nateurlaaik in dei categorée.

Eét belangraaik vè ‘t vervolg : de type van kalant ès in daan taaid nog altaait et zeulfde as in 1869.

Hirsch & Cie ès geconsideireit as een « Maison de Haute Couture ».

Vè publicitaait te moeke woere de vrââve van de patrons verobligeit van kliere van ‘t hoeis te kuupe en oen daun. Vè d’uuge van kennesse op eule te trekke.

Boeite de defilés, ginke de patrons mè mannequins no ‘t théjoeter, no den opéra, no de pière course in Bochvaude vè reklam te moeke (e system oeitgevonne deuï Coco Chanel in de joere dèteg).

Alle joere in janvier was er e gruut verkuup van wit (toefel kliede, loekes , niks ander as gruute luxe enz…) en Hirsh mokten er altaait gruute tralala van (onder andere deuï een hiel schuun toefel te zette mè geloeze en talluure van e gruut en bekend cristoel fabrik, messe, leipers en ferkette van bei Wolfers.. ;en alles in een vitrine van de Rue Neuve ‘t installeire…)

Miest van de stukke dé bei Hirsch te kuup zaain zaain unieke stukke, kos et wèl veuïvalle da ze van e klied 5 of 6 kiere dezeulfde moktege. Da was den e stuk dé veul suksès ââ en doumeï koste ze de koste een bekke no beneïe trekke.

Zeikere models woere uuk copéés van stukke oeit Paraaïs.

As de « chefs d’ateliers » en de « coupeuses » no Frankraaik trokke vè stukke te kuupe , kreige van den boes e zeiker pak geld vè stukke te kuupe.

A et budget op was, copieide ze modèle da ze nemi koste kuupe.

Mo da was den wèl mè een zeikere akkeud van de Franse créateur.

De boeitelandse créateurs aaïe ne accord getiekend mè Hirsch da ze vè e op veurhand afgesprauke pak geld modèle ginke kuupe en as dad in den haud was, ginke d’uuge van den créateur een bekke tau.

Alles was gedeclareit on de douane en ze kreige zeulfs papéére en etikette vè de copéés da ze den kostte verkuupe as echt.

Op nen dag begint de twiede weirelt eurelocht.

Vanaf et begin moet Hirsch de preï van al de werkers van 10% vermindere.

De Doche requisitionneire uuk personiel en van 441 man in 1938, blaaive er mo 263 van in december 1943.

De Doche zaain wèl e giel klaan bekke « compréhensif » euver dei réquisition van et personiel mo Hirsch moe toch e specioel oenvroeg doen vè twee « voyageurs ou placiers », nen boekaaver en iene dé em van de fourreure occupeit, te kunne ââve. Zonder dei meese kosstte ni vouc mè de winkel. Zeikerst mè daane lèste : e gruut pak van de fourreure zaain paletots da de raaike gevluchte kalante « in consignation geloete èmme , deï woere no ‘t boeiteland gevlucht) moest regeilmoeteg verzeurgd weude mè naphtaline.

Hirsch doe nog mier vè za personiel ‘t aave : ze geve on eule personiel een « prime de Noel » : 275 000 frank in 40, 160 000 in 41 (pas op, …da’s den wèl vè alleman nawo : nie par man …….).

Mo de winkel eig et echt moeilaaik . In 1942 zaain de lokoele bekganst gieleganst leig. Uuk op d’etalages, op de rayons valt er niks te zéén.

Ze goen zeulfst leige kartonge duuse op étagères zette vè den eremoeï ni loete te zéén.

Ze moeten uuk zonder hoele daun en ze moete den e gruut diel van de lokoele tau daun zonder chauffage.

Aâ méthodes van den aaven taaid komme wei. Ze distribueire alle doege soep van patate en druuge légume, da ze 25 santééme de léter verkochte. Et personiel kost dad uuk kuupe on 75 santééme de lééter.

Ze gauven uuk vitaminen A en D (et personiel kos et kuupe vè eule famille vè 55 santééme.)

Alle weike kwamp er nen doktaur en de meese koste beï em komme zonder te betoele.

Ze verkuupe ni veul nemi en et oud system betoeling van de verkuupers ès gestopt : ze kraaige ne « salaire fixe ».

In de winter moete de meese uuk minder werke : van acht tot zes eure par dag vè de « couvre feu » te kunnen respecteire.

Vanaf et begin van den eurelocht ès Hirsch & Cie geconsidereit as « Jaud » mo ze zaain ni verplicht van « Jaud » op de vitrine te schraaive (op da moment moeste alle jaude dé ne winkel hééle da wèl op eule devanture schraaive.. …)

Ze goen zeulst een « note de service « schraaive vè on et personiel te zegge wa da ze moete daun as er ne contrôle gebeut.

Neuverantst ès ze éét te vinne da euver dei « permission » éét vertelt.

Mo da zou wèl een « arrangement » kunne zaain tusse de Doche en de patrons van Hirsch « en échange de certains avantages ».

Et kan uuk zaain da ze de Doche èmme kunne waaiz moeke da de winkel in eulen aaigen interest moest eupe blaaive en da de winkel beitere affaires koste daun as dei mention « Jaud » op de vitrine ni geschreive was.

De Doche èmme van alles gerequisitionneit : stoffe, meubels, autos en camionnette, machééne. Hirsch ès uuk verobligeit van stoffe en kliere on de Doche eule vrââve te verkuupe.

Hirsch zal uuk verobligeit zaan veste vè de Wehrmacht te moeke.

Zou kost Hirsch eupe blaaive en zou èmme ze de Comité Galopin kunne volge (de comité Galopin ââ de limite van et werk van de Belge vè de Doche gefixeit, vè de « collaborateurs » te kunne identifieire ).

En as de wet van 15 okteuber 1945 (neie, d’eur weit ek ni !) euver de collaboroeze mè de Doche oeitkomt kan Hirsch er deuï goen zonder problème.

Z’èmmen eule wèl moete justifieire mè de zoek van de veste van de Wehrmacht mo deuï te vertelle da ta mier problème as bénéfice gebrocht eit (in ‘t volle sezoen en uuk on een te klaaine praais) was d’affaire in orde.

En zou da ze zegge op tévéé : Wordt vervolgd !

Le 23 mars 2024, de 18 à 20 heures, « De Braave Joenges » seront en concert au Café « Mazette », place du jeu de Balle à 1000 Bruxelles pour animer l’avant soirée du deuxième anniversaire de l’établissement

Op 23 maart van 18 tot 20 eure zulle « De Braave Joenges » bei « Mazette » zaain. Op de place du Jeu de Balle, 12 (op den Aave Mèt) in Brussel. Dei mense véére eulen twiede anniversaire

24 et 25 mai à partir de 22.00 heures : comme chaque année, « De Braave Joenges » seront au Théâtre Royal de Toone – Impasse Ste Pétronille (dans l’Ilot Sacré) à 1000 Bruxelles – entrée gratuite

Op 24 en 25 mââ vanaf 22.00 eure zulle « De Braave Joenges » in den Théâtre Royal de Toone zitte vè den Brussels Jazz Week End. Vè binne te goen ès vè buls, vè boeite te geroeke ès ‘ éét anders….

Le 1 juin à 20.30 heures, « De Braave Joenges » au Théatre « Le Petit Chapeau Rond Rouge », rue Père Eudore Devroye 12 – 1040 Etterbeek (uniquement sur réservation : en cliquant sur le lien ci-dessus, vous trouverez tous les renseignements nécessaires pour cette réservation)

https://shop.utick.net/?module=ACTIVITYSERIEDETAILS&pos=LEPETITCHAPEAURONDROUGE&s=3C716C28-7850-40F9-52CC-D0C24B312984

Op 1 juin on 20.30 speile « De Braave Joenges » in de « Petit Chapeau Rond Rouge «  – Père Eudore Devroye stroet, 1° – 1040 Etterbeek. 

Dou moei je wèl reserveire (via de linké éé onder)

https://shop.utick.net/?module=ACTIVITYSERIEDETAILS&pos=LEPETITCHAPEAURONDROUGE&s=3C716C28-7850-40F9-52CC-D0C24B312984